En longeant la côte , la plupart du temps nous restons du coté Morbihn , mais ce jour là la marée étant basse nous aurions pu traverser à pied chose impossible à faire , de ce fait la côte Finistère très découverte à ce moment nous a donné envie d'aller la voir de plus près
De cette côte on peut y voir l'autre côte Morbihannaise
Nous voilà partis
Mât pilote du Pouldu dit Mât Fénoux (Clohars-Carnoët)
Oeuvre architecturale
L'ancien mât pilote est composé de deux bâtiments : une construction de base rectangulaire, d'un étage, avec cheminée, qui servait au logement des pilotes, et une tour ronde sur laquelle était positionnée la flèche permettant de donner les indications de manoeuvre aux bateaux. Les toits sont en ardoise.
Bien que sa flèche soit perdue et qu'une lucarne en chien couché ait été rajouté, l'aspect de cette construction est relativement peu modifié.
Une plaque apposée au mur de clôture rappelle son histoire.
Ce mât pilote est l'un des derniers que l'on trouve encore sur les côtes françaises.
Sorte de sémaphore à usage civil, ce mât pilote, mis en service en 1847, servait à guider les bateaux qui souhaitaient entrer dans la rivière de la Laïta sans s'échouer sur les bancs de sable.
Le principe a été inventé par le capitaine de corvette Fénoux (d'où un de ses noms : mât Fénoux) et permettait d'orienter les bateaux quand les pilotes ne pouvaient aller au devant d'eux par gros temps.
La solution du mât-pilote a été préférée par l'Administration à un feu ou un phare, qui risquait la nuit d'attirer les embarcations sur une côte jugée dangereuse.
D'autres mâts-pilotes ont existé, à Port-Louis, à Audierne...
Les pilotes, de veille à tour de rôle, positionnaient la flèche de 15 mètres de hauteur, installée sur la tour, selon un code connu des capitaines au cabotage, pour leur indiquer les manoeuvres à réaliser. Cette flèche est aujourd'hui disparue.
Le mât pilote du Pouldu a été désaffecté en 1924.
Vue sur le chenal entre les deux côtes C'était la première fois que nous faisions cette sortie